Le 28 mai 1754, dans la vallée de l'Ohio, une troupe coloniale britannique de la milice de Virginie, commandée par un jeune planteur, le lieutenant Georges Washington, tire sur des diplomates français. Ils tuent les représentants de cette délegation pacifique, les prenant pour des soldats ou des colons.
Il s'ensuit une série d'escarmouches entre français et anglais, de Fort Duquesne de la Sainte Vierge (actuellement Pittsburgh) à Fort Necessity. Balles de mousquets et Tomahawks pleuvent sur les deux factions.
En 1755, les colons français, moins nombreux que les britanniques, revendiquent la vallée de l'Ohio. Des affrontements à petite et moyenne échelle se multiplient, jusqu’à ce que le major Washington échoue dans sa tentative de prendre Fort Niagara.
Le 9 Juillet, dans la forêt de Pennsylvanie, une embuscade de grande envergure appelée la bataille de Monogahéla, est un véritable massacre.
L'armée anglaise du général Braddock perd deux tiers de ses 3000 hommes, ainsi que plusieurs milliers d'alliés iroquois, face à la petite troupe du capitaine Baulieu.
Braddock est lui-même grièvement blessé. Le Major Washington parvient de justesse à s'enfuir.
De cette série d'affrontements, découle une guerre maritime entre les deux royaumes.
Au cours de l'été 1755, les francophones de Nouvelle-Ecosse qui refusent de prêter serment d'allégeance au roi d'Angleterre, ou qui tout simplement ne parlent pas anglais, sont déportés.
En janvier 1756, Washington attaque le Fort Duquesne.
En mars, Louis-Joseph de Montcalm prend le commandement des troupes françaises.
Le 18 mai, l'Angleterre déclare officiellement la guerre à la France.
La Guerre de 7 ans débute ainsi, après un an et demi de coups de feu sur l'Ohio.
Elle va s'étendre en Europe, aux Antilles et aux Indes.